RENCONTRES PERFORMATIVES : CONSTRUIRE UN VOCABULAIRE COMMUN À  PARTIR DE NOS IDENTITÉS PLURIELLES

Fabriques artistiques, lieux intermédiaires, espaces-projets, créations partagées… Qu’il y a-t-il de commun entre ces expériences singulières menées en Languedoc-Roussillon ? Le 12 novembre 2013, à la Friche de Mimi, ARTfactories/Autre(s)pARTs encadrait un atelier de réflexion sur le sujet. En voici la synthèse.


La Friche de Mimi est un lieu privé. Sa propriétaire (Mimi Vergne) occupe la maison située à l’entrée de la cour. Cette précision est importante : durant la journée, il a souvent été question des conditions d’occupation de ces “espaces-projets†également appelés “friches†, “lieux intermédiaires†, “fabriques artistiques†...


Rencontres performatives : Construire un vocabulaire commun à partir de nos identités plurielles




Enjeux et contraintes de la journée
Cette journée de réflexion comportait plusieurs enjeux. Au niveau local, il s’agissait de poursuivre la mise en place d’une fédération des acteurs expérimentant de nouvelles manières de faire art et culture en Languedoc-Roussillon. Pour l’association ARTfactories/Autre(s)pARTs, cet atelier permettait de nouer des liens avec la région tout en accompagnant cette dynamique collective naissante. Les modalités de cet atelier étaient par ailleurs différentes de celles habituellement proposées par Artfactories :

- le matin, 6 rencontres performatives suivies d’un échange avec la salle. Les 6 structures ayant accepté l’exercice de la performance disposaient de 6 minutes pour réagir à la Lettre ouverte aux élus et responsables de politiques culturelles.
- l’après-midi, 4 ateliers de réflexion regroupant chacun une douzaine de participants débattant de l’une des 4 notions retenues.

Les performances du matin étaient suivies par 4 “architextes†: Claude Renard, Laurie Blazy, Yves Fravega, Eric Chevance. Leur rôle était de retenir 4 thématiques évoquées durant la matinée, intéressantes à mettre en discussion l’après-midi.

La synthèse, quant-à elle, change de format. Elle devient dynamique et multimedia.
Consultez la synthèse complète sur Medium.

Les 4 mots du jour : artiste citoyen, résistance, fabrique, commun.

SYNTHàˆSES MULTIMÉDIA

Atelier n°1 - Qu’est-ce qu’un artiste citoyen ?

à€ la question posée aux participants de cet atelier — « qu’est qu’un artiste citoyen pour vous ?  » -, la réponse de Caroline (compagnie La Hurlante) mérite d’être rappelée. En précisant qu’elle préférait parler de « projets-lieux  » plutôt que « d’espaces-projets  » (cf. l’intitulé de cette journée), elle plaçait d’emblée l’accent sur le projet. Beaucoup des participants à cette journée occupent des lieux, mais un grand nombre d’autres sont nomades, certains par défaut, d’autres par choix. Lire la suite

Atelier n°2 - Ce que résistance veut dire ?

Résistance. Le terme est marqué par l’Histoire, la Seconde Guerre mondiale, les réseaux organisés clandestinement au nom de la liberté. Devenu un nom propre, il demande à être précisé dès lors qu’il est utilisé dans un autre contexte. Ce à quoi s’est employée Claude Renard au début de cet atelier, établissant par la même occasion quelques liens avec la discussion qui se déroulait au même moment dans une autre salle de la Friche de Mimi à propos de « l’artiste citoyen  ». Lire la suite

Atelier n°3 - Qu’est-ce qu’on fabrique ?

L’histoire de la Friche de Mimi est une illustration intéressante du mot « fabrique  ». Ce lieu comporte des caractéristiques et des problématiques que l’on retrouve dans de nombreux autres. Et d’abord celle-ci : les 5 ou 6 compagnies fondatrices se sont regroupées autour d’un besoin
commun : disposer d’un lieu de stockage et de travail. Lire la suite



Atelier n°4 - Quoi de commun ?

Échanger à propos du terme « commun  » revenait à débattre du sens de cette journée dont l’ambition était de réunir différents acteurs de la région Languedoc-Roussillon pour voir ce qu’ils avaient en commun et si, par-delà leurs singularités, ils œuvraient pour le bien commun.
Commun. Ce mot contient de nombreuses connotations. Il s’apparente au banal et peut être à ce titre perçu de manière péjorative. C’est l’ordinaire, l’anecdotique, ce qui est sans intérêt. Lire la suite

Ces synthèses multimedia sont réalisées via l’outil Medium


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Sébastien Gazeau
Textes rédigés à partir des propos tenus à Montpellier le 12 novembre 2013 lors de l’atelier intitulé « Rencontres performatives : Construire un vocabulaire commun à partir de nos identités plurielles  »

Bahija Kibou (Af/Ap)
Coordination des Ateliers de réflexions

Télécharger l’ensemble des synthèses au format PDF

Mis à jour le vendredi 19 décembre 2014