La société anonyme française du Ferodo (SAF du Ferodo), entreprise anglaise, s'intalle à Saint-Ouen en 1923 au 15 rue Etienne Dolet.
L'entreprise exploite la licence anglaise "Ferodo Limited CB". Ferodo fabrique des garnitures de freins, se lance dans la fabrication d'embrayage à partir de 1934.
Quatre ans plus tard, il rachète la licence des compteurs hydrauliques "Vulcan Sinclair".
Le 27 mai 1980, la société anonyme du Ferodo prend pour nouvelle dénomination Valeo du nom de sa filiale italienne créée en 1964. Ce changement consacre un tournant dans la stratégie industrielle et commerciale de l'entreprise.
En effet, la licence d'origine la liant avec Ferodo Grande-Bretagne prévoyait un partage des marchés : interdiction d'intervention dans les pays du Commonwealth ou interdiction de certains produits (freins, embrayages) dans certains pays : Espagne, Italie.
La rupture avec Ferodo permet à Valeo d'affronter le marché international.
Son produit nécessitant un certain savoir-faire, Ferodo recrute à Saint-Ouen une main d'œuvre qualifiée, des ouvriers professionnels.
Ces derniers étant plus mobiles, Ferodo, soucieux de fidéliser son personnel et aiguillonné par un puissant syndicat, offre des salaires attractifs et entreprend un politique sociale avancée.
L'entreprise travaille alors en collaboration avec l'Ecole d'ingénieur de Saint-Ouen et son laboratoire de Tribologie. Une école d'apprentissage est mise en place dans l'entreprise.
Le 4 aoà »t 1959, Ferodo obtient un permis de construire pour un Centre Social et Sportif au 1 rue Charles Garnier.
Celui-ci est réalisé pour le personnel de la région parisienne.