ACTUALITÉ
Événement Artfactories du 11 au 13 mai 2004 à Dakar (Sénégal)
Séminaire pour les lieux de culture et d’art émergents sur le continent africain (Afrique du Nord, Afrique Subsaharienne, Afrique Centrale, Afrique Australe)
Des porteurs de projet du Sénégal et du Cameroun, Kenya, Afrique du Sud, Congo-Brazzaville, Angola, Egypte, Tunisie, Algérie, France, Lettonie... se rencontreront à Kà« r Thiossane durant ces trois jours pour mieux se connaître, échanger des expériences et savoir-faire, réfléchir à des stratégies coopératives, mettre en place une dynamique collective possible sur le territoire africain.
Suite à ces groupes de discussion, le jeudi 13 mai à 15h, Kà« r Thiossane ouvrira plus grands ses portes pour une rencontre publique qui regroupera notamment un certain nombre de représentants d’institutions publiques de la culture sénégalaise.
Journal de bord :
Et toujours en ligne :
le programme et la liste des invités
les interviews de Marion Louisgrand (Kà« r Thiossane / Sénégal), Graham Falken (AMAC / Afrique du Sud), Alioune Ifra Ndiaye (Blonba / Mali)
communiqué de presse de l’école des sables à Toubab Dialaw (Sénégal)
Samedi 8 mai à partir 19h30 : soirée d’ouverture à Kà« r Thiossane dédiée aux arts numérique
Au programme :
un concert de sanza
1ère installation de Philippe Monvaillier : courte performance (environ 20 minutes) de 2 musiciens joueurs de sanza. Les sanzas-MIDI inventées pour l’occasion pilotent un échantillonneur et un banc de montage vidéo en temps réel. Les sons joués par les sanzas sont ceux de la rue congolaise (bribes de conversation, bruits divers de la ville...) alors que les images générées sont des compositions de films et photos de Brazzaville, dont les effets sont contrôlés en temps réel par les sanzas.
Hormis l’innovation technique que représente la digitalisation des sanzas, la performance trouve son originalité dans l’utilisation d’instruments acoustiques traditionnels générant un paysage urbain sonore et visuel révisé par des outils d’interactivité ultramodernes.
présentation d’une cybersculpture
2ème installation de Philippe Monvaillier : Cyberfétiche est une sculpture totémique vivante, un arbre à palabre technologique destiné à être installé au coin d’une rue, dans un espace public, sur une place. La sculpture est un empilage vertical d’objets hétéroclites avec, à son sommet, un vieux téléviseur diffusant l’image d’un masque africain vivant, en perpétuelle mutation. Les passants peuvent interpeller le masque qui s’anime alors et répond à leurs questions, comme un oracle, un sphinx, un fétiche.
performances des danseurs : Fatou Cissé et Doudou & Sountou
Performances proposées dans le cadre du dispositif de Walid Breidi : installations sonores interatives pour danseurs : des capteurs lumière déclenchent des systèmes sons en fonction des mouvements du danseur
Les premiers participants arrivés ce week-end à Kà« r Thiossane :
Mohammed Choukri Benhabib / Sante Sidi El Houari / Oran / Algérie
Graham Falken / Arts and Media Access Centre / Cape Town / Afrique du Sud
Moukhtar Kocache / Ford Foundation / Le Caire / Egypte