L'ECOLE DES SABLES - TOUBAB DIALAW
Représentant au séminaire : Didier Delgado
Directeur technique de l’Ecole des Sables
Toubab Dialaw est un village de pêcheurs à une cinquantaine de kilomètres au sud de Dakar, sur la "Petite Côte". C’est là que l’ancienne directrice de Mudra Afrique, la première école panafricaine de danse, a choisi de bâtir, avec son mari Helmut Vogt, son Centre International de Danses Traditionnelles Contemporaines par le biais de l’association Jant-Bi (« le soleil  », en wolof). Cet espace a été construit pas l’organisme "architecture et développement" avec des matériaux trouvé sur place (terre volcanique...).
En 1994, la chorégraphe et son mari créent alors l’association "Jant Bi". En 1996, ils inaugurent officiellement à Toubab Dialaw le "Centre international de danses traditionnelles et contemporaines africaines", communément appelé l’Ecole des Sables (Pose de la première pierre en Janvier 1996). Sans attendre le financement et la construction des futurs bâtiments, le Centre accueille en 1998 le premier stage de formation de trois mois destiné à des danseurs professionnels africain.
Grâce aux organismes partenaires du stage - l’UNESCO, le Goethe Institut de Dakar, Afrique en Créations et le Psic (fonds local de l’Union européenne) - Jant-Bi s’est affirmé d’emblée comme un nouveau carrefour international de la danse en Afrique. Cette formation aura réuni pas moins de sept nationalités. Mudra Afrique, fondé à Dakar, en 1977, par Maurice Béjart, avait déjà formé toute une génération de danseurs-chorégraphes sur le continent. Si Jant-Bi prolonge aujourd’hui l’esprit de Mudra, c’est non seulement par l’enseignement de la technique Acogny (« une synthèse des traditions d’Afrique de l’Ouest et des danses classique et moderne occidentales  ») mais aussi par la volonté de s’ouvrir à des danseurs d’horizons différents. A Toubab Dialaw, l’échange des savoirs se fait de manière réciproque. « Contrairement à Mudra, la base de l’enseignement reste ici les danses traditionnelles, précise la directrice de Jant-Bi. Les formes ethniques constituent nos racines. Mais les danseurs africains doivent comprendre que d’autres techniques peuvent enrichir leur expression, tout comme les chorégraphes occidentaux s’inspirent de nos danses et de nos musiques.  »
Les différents espaces de l’Ecole des Sables (5 hectares) :
Des bengalows privatifs pour les danseurs en résidence
Des studios de 20 m2 pour les profs
Une salle en plein air mais couverte
Une tente sublime pour spectacle
Un réfectoire
Une salle de conférence
Une infirmerie
... et d’autres espaces en projets.
Le nom de l’Ecole des sables vient de l’invention du plancher de sable dans la tente pour spectacle.
Inauguration le 7 juin 2004.
Leurs activités : acceuil de résidences de compagnies de danse internationales (ex : l’année dernière Dasart des Pays-Bas a fait venir 20 danseurs dont 10 africains parrainant 10 européens) et formation professionnelle à la danse et pratiques africaines.
Le projet est financé par la Ford foundation, la Commission européenne et des fondations privées.