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PARIS, 23 déc 2008 (AFP)
Quelque 200 chômeurs et travailleurs précaires, selon un journaliste de l’AFP sur place, se sont
rassemblés mardi en début d’après-midi devant le siège du Medef à Paris, pour tenter de faire pression
sur le déroulement de la négociation sur l’assurance chômage qui s’y déroule.
Les manifestants répondaient à l’appel du "Comité CGT des privés d’emploi" et de la fédération CGT
du spectacle.
A quelques mètres de l’immeuble patronal, situé avenue Bosquet (VIIe arrondissement) et protégé par
un cordon de gendarmes mobiles, ils avaient déployé une banderole avec cette inscription : "Artistes et
techniciens en lutte pour que vivent le spectacle et la culture".
Des militants du syndicat FO des artistes distribuaient des tracts "pour la défense des annexes 8 et 10"
du régime général d’assurance chômage, relatives aux droits des intermittents du spectacle, techniciens
et artistes.
Selon Jean Voirin, secrétaire général de la CGT du spectacle, "jusqu’à la mi-février, les annexes
continuent à s’appliquer". Mais "nous n’avons pas de réponse sur ce qui se passera à partir du 16
février".
A la reprise des discussions sur le régime général d’indemnisation, après 15H00 mardi, la CGT
attendait "des réponses plus précises" de la délégation patronale sur ses intentions concernant les droits
des intermittents du spectacle au chômage.
Lors de la précédente séance, une manifestation sur le même thème avait réuni entre 900 et 2500
personnes, au même endroit.
