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Missions et fonctionnement

Le Couac... Ça vous semble intéressant, de loin... et vous vous demandez si ce ne serait pas une bonne chose de rejoindre ce mouvement collectif... mais vous hésitez parce que vous ne savez pas vraiment où vous mettez les pieds, et qu’on utilise toujours plein de mots compliqués...

Alors, on vous explique, le Couac, c’est en deux/trois mots :


Le Couac, Collectif Urgence d’Acteurs Culturels est un collectif transdisciplinaire ouvert. Il fonctionne sous une forme associative et fédére des individus et des structures culturelles d’initiative indépendante implantées à Toulouse et en région, qui ont décidé de s’organiser pour réfléchir et agir sur la définition des politiques culturelles.

Le niveau local (Toulouse et proche région) est privilégié, mais cela n’empêche pas le Couac de porter plus loin son regard et de travailler avec d’autres acteurs au niveau national et international. Le dialogue avec l’ensemble des partenaires associatifs, institutionnels, élus et techniciens est bien évidemment moteur au sein de cette démarche qui se veut à la fois réflexive et prospective.

En plus de mots, c’est :

- Un réseau culturel et associatif pluridisciplinaire et pluriactif

L’association réunit des compagnies (théâtre, arts de la rue, danse...) ; des lieux de fabrique, de création, de production et de diffusion sur les champs du théâtre, des musiques actuelles, du cirque, de l’audiovisuel ; des structures de médiation, de formation, des espaces de rencontres et de pratiques amateurs et professionnelles, d’accompagnement de projets (sous différentes formes, espace autogéré, pépinière...) et aussi des personnes engagées ou non au sein de structures culturelles, citoyen-ne-s curieu-x-ses et désireux-ses de participer aux travaux du collectif.
Cette diversité se retrouve dans les différents travaux dont le collectif décide de s’autosaisir.

- Un espace de rencontre, d’échanges et de mobilisation militante

L’activité du Couac se fonde sur cette permanence de dialogue, construit entre les membres et avec nombre de partenaires professionnels. Tout au long de l’année, notamment par le biais de commissions thématiques, les persones qui souhaitent prendre ce temps de travailler en collectif sur un ou plusieurs sujet(s) qui les concerne(nt) de près ou sur lequel elles ont identifié un manque, un besoin particulier auquel répondent mal (ou pas) les dispositifs publics actuels, se retrouvent et apprennent dans un premier temps à mieux se connaître. Ensemble et à partir de leurs expériences singulières et parfois communes qu’elles se proposent de partager, elles identifient des enjeux sociaux, économiques et politiques liés de près ou d’un plus loin à ces questions qui touchent aux politiques culturelles locales, régionales, nationales, européennes... Et engagent alors un travail dont la nature et la portée sont discutées et mises en débat au niveau collectif.

- Un lieu d’observation, d’interpellation et de « ressource vivante »

En se donnant les moyens d’approfondir ces questions sur la durée et avec un grand nombre d’autres acteurs et réseaux associatifs ou institutionnels, le Couac poursuit, depuis 10 ans, un travail précieux sur : (objet inscrit aux statuts)
- la proximité, l’accessibilité, la démocratie de la culture et de l’acte artistique ;
- la reconnaissance de la culture en tant que service d’utilité publique et la défense de sa dimension non marchande ;
- l’ouverture de lieux, de création, de diffusion, de formation et d’échanges ;
- la redéfinition du rapport des institutions aux acteurs culturels.

De quelles manières les politiques culturelles participent-elles des dynamiques du territoire ? Comment sont-elles gérées ? Qui s’occupe de quoi ? Les collectivités coopérent-elles entre elles ? Et avec les acteurs ? Quelle place leur est donnée ? Quels sont les objectifs des politiques culturelles au niveau local, au niveau de la Communauté urbaine, du département, de la région ? Qui se donnent-elles pour but de toucher/concerner/faire participer... et avec quels résultats ? comment, de quels outils disposons-nous pour apprécier cette mise en oeuvre au plan politique, urbain, territorial ? Pourquoi, comment et à quelle échelle y intervenir pour les faire évoluer... ? (On vous l’avait dit qu’on se posait beaucoup de questions ;-)

- Un laboratoire d’idées et d’expérimentations en matière de politiques culturelles et territoriales

Les commissions ou groupes de travail en cours :
- culture et quartiers populaires
- théâtre-s (Couac/Synavi)
- mémoires

En cours de constitution :
- femmes et culture
- audiovisuel

D’autres commissions, créées au fil des ans, peuvent se réactiver selon l’engagement des acteurs, l’actualité, etc...
- musiques actuelles
- lieux de fabrique et relations art/populations/territoire
- ressources

De nouvelles commissions peuvent également voir le jour, toujours à l’initiative des acteurs qui souhaiteraient partager, mettre en commun leurs expériences, propositions, interrogations... sur telle ou telle thématique.

Outre le travail réalisé au sein de ces commissions, d’autres chantiers de réflexion et d’action sont menés sur des problématiques transversales : l’emploi associatif, l’économie sociale et solidaire, la question de l’utilité sociale des projets culturels, l’évaluation des projets culturels, la démocratie et les espaces de concertation (notamment numériques)... Ces dossiers ne font pas l’objet d’un travail en commission, mais sont portés et alimentés par l’équipe salariée, des membres du Couac et d’autres acteurs extérieurs.

- Une interface entre acteurs culturels, artistes, pouvoirs publics, monde de la recherche, médias et citoyens

Le Couac n’est ni un cabinet de consultants, ni une structure d’accompagnement
direct aux acteurs culturels. Chacun membre place son engagement à un niveau collectif et d’intérêt général. L’ensemble des acteurs, en lien avec l’équipe salariée, travaillent à favoriser et organiser ces espaces d’échanges, pour produire de la réflexion dans une dynamique de construction et de proposition.

- Modalités d’intervention

- animation et alimentation de débats publics ;
- rencontres professionnelles ;
- études (définition de cahier des charges et/ou réalisation) ;
- info/veille ;
- animation/production d’une émission de radio ;
- centre de ressource documentaire ;
- recherche et conseil ;
- appui à des dispositifs d’évaluation partagée ;
- intervention dans des cursus de formation et conférences ;
- mise en relation et coordination de réseau ;
- participation aux concertations publiques ;
- production d’évènements artistiques ponctuels et thématiques ;
- exploration et mise en oeuvre d’expérimentations croisées (culture et autres champs)...
- plein de choses que nous n’avons pas encore imaginées, explorées...

Au fil des ans et des expériences, le Couac est devenu le seul opérateur agissant sur un champ aussi large, outil indispensable et fédérateur, qui favorise un travail de proximité dans tous les domaines qu’il recouvre. Les structures professionnelles membres du Couac ont trouvé là un lieu nécessaire d’échanges avec les partenaires professionnels sur la ville, facteur d’un équilibre sain entre des acteurs agissant dans des domaines très sectorisés.

De plus en plus d’individus rejoignent le collectif pour s’associer, et participer progressivement à ce travail de longue haleine mais aussi prêter main forte à l’occasion de l’organisation de temps forts... On peut aussi, depuis 2012, être membre de soutien.

Le Couac c’est aussi une liste de discussion pour favoriser les échanges et le débat, tant sur les questions de politiques culturelles que sur l’agenda citoyen et artistique ; n’hésitez pas à vous inscrire.

Enfin, le site internet couac.org s’inscrit comme relais pour l’information culturelle de l’agglomération toulousaine et au delà, au sein d’un paysage médiatique relativement peu important au niveau local. Pour ce faire, les membres du collectif sont invités à contribuer au développement de cet outil, en interaction avec l’actualité sociale et culturelle.

- Couac’il en coûte ?

Chacune des structures membres verse une adhésion à l’année d’un montant compris entre 30 et 500 €. Cette large fourchette permet à des associations ou des personnes de faire le choix d’adhérer en fonction de leurs moyens.

Le Couac et la Ville de Toulouse sont engagés par une convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens (2011-2014). Le Couac bénéficie par ailleurs ponctuellement d’aides au fonctionnement ou au projet du Conseil Général de la Haute-Garonne, du Conseil Régional de Midi-Pyrénées et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées. Enfin, deux postes bénéficient
d’aides à l’emploi du Conseil Régional Midi-Pyrénées. (pour en savoir plus, consulter notre page "Partenaires")

Convaincu-e ? Alors, lancez-vous. Devenez d’abord membre associé pour prendre le pouls de cet organisme vivant et mieux l’identifier puis membre actif si l’engagement vous en dit. Ou alors, soyez simplement (mais ô combien nécessairement, "membre de soutien").

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- bulletin d’adhésion



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Les statuts du Couac
STATUTS DE L’ASSOCIATION COUAC – COLLECTIF URGENCE D’ACTEURS CULTURELS Art. 1 - NOM DE L’ASSOCIATION Il est fondé le 20 juin 2001 entre les adhérents...

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Le Couac 12 rue Ferdinand Lassalle 31200 Toulouse