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L’UFISC appelle l’ensemble de ses organisations membres ainsi que tous les citoyens et élus à se mobiliser le 6 mai pour une journée d’action nationale de grève et d’actions partout en France.
pour poursuivre notre engagement commun suite à la forte mobilisation du 29 mars, réunie à l’appel de nombreuses organisations professionnelles,
pour continuer d’influer sur les débats parlementaires relatifs à la réforme des collectivités territoriales car elle risque de provoquer une forte diminution de l’intervention publique dans le secteur des arts et de la culture, en l’état du projet de loi.
pour dénoncer la rationalisation comptable des services publics de la culture engagée par l’Etat car elle se concentre sur les suppressions de postes et sur les regroupements et fusions de services ou d’établissements publics, à la façon des grandes entreprises privées, au détriment de l’intérêt général, avec de larges atteintes sur le plan social et humain,
pour lutter contre la condamnation progressive et insidieuse du secteur associatif non lucratif des arts et de la culture, de la multitude d’initiatives privées d’intérêt général portées par des artistes, des techniciens, des équipes qui font le dynamisme artistique, le renouvellement de la création et le vivre ensemble.
pour résister au rétrécissement de l’action artistique et culturelle entre un service public réduit et une économie lucrative omnipotente afin de défendre la diversité culturelle et l’expression des dignités humaines sur l’ensemble des territoires.
L’UFISC appelle ses organisations membres à faciliter la mobilisation et l’organisation d’actions dans les structures et dans toutes les régions !
Impossible absence - Qui lancera l’alerte ?
L’absence actuelle de vrai débat public sur la place de l’art et de la culture dans notre société est un symptôme historique extrêmement inquiétant. Elle annonce, pour la première fois depuis la Libération, le risque d’abandon d’une part fondamentale de l’histoire de notre pays. (...)
L’appel des appels, pour une insurrection des consciences
Demain, lorsque la normalisation des conduites et des métiers régnera définitivement, il sera trop tard. Soin, éducation, recherche, justice seront formatés par la politique du chiffre et la concurrence de tous contre tous. Il ne restera plus à l’information, à l’art et à la culture qu’à se faire les accessoires d’une fabrique de l’opinion pour un citoyen consommateur. (...)