Quelque vingt nouvelles scènes de musiques actuelles vont agrandir le réseau des SMAC (scènes de musiques actuelles) de 2007 à 2010. Alors que les soutiens d’Etat restent à un petit niveau, les villes investissent dans de grands équipements. Mais cette concentration des moyens pose aussi des questions. Villes et agglomérations veulent faire de ces équipements des pôles culturels forts, "non pas seulement des salles de concerts, mais aussi des lieux de création, de répétittion, de formation et d’information, ou encore d’action culturelle, en direction des amateurs et et des établissements directs" (...) et, continue, Yves Pérennou, en privilégiant des délégations de service public des acteurs implantés localement de longue date ou en régie personnalisée". Le journaliste de LLDS rappelle aussi que ces financements, s’ils compensent "la faiblesse des subventions d’Etat", ne sont pas sans risque s : "Les rappeurs de cités ou rockeurs d’arrière-salles se retrouvent-ils dans ces nouvelles cathédrales ? Et que dire des amateurs ? A la Fédurok, réseau qui défend la diversité des lieux et des expressions artistiques, la concentration des moyens est un sujet de réflexion. D’autant que de nombreuses petites scènes se débattent avec des soucis financiers ou avec la gestion des nuisances sonores comme le montre la suspension du Mange-Disque à Toulouse". (dossier de 3 pages, tour de France des nouvelles salles des musiques actuelles)