LA FABRIQUE CULTURELLE DES ANCIENS ABATTOIRS - CASABLANCA


Identification Fonctionnement Démarche Organisation
IDENTIFICATION – LOCALISATION - CONTACT
  • Nom du lieu et/ou de la démarcheLa Fabrique Culturelle des Anciens Abattoirs de Casablanca
  • ContinentAfrique
  • PaysMaroc
  • Région administrativeGrand Casablanca
  • Ville / CommuneCasablanca
  • Adresserue Jaafar el Barmaki
  • Code postal20000
  • Courriel generalabattoirs.event@gmail.com
  • Responsable(s)Dounia Benslimane, coordinatrice; Tarek Bouali, régisseur général; Aadel Essaadani, responsable technique;
Date de création: 15 mai 2012
Date de modification: 15 mai 2012
FONCTIONNEMENT
  • Nom de la structure juridiquecasamemoire
  • Statut juridiqueassociation
  • Date de création de la structure juridique1995
  • Propriétaire actuella ville de Casablanca
  • Nature de la propriété actuellepublic non lucratif
  • Modalité d’occupation prêt
  • Equipe – OrganigrammeDounia Benslimane, coordinatrice artistique;
    Tarek Bouali, régisseur général;
    Aadel Essaadani, responsable technique;
  • Modalité d'organisation – GouvernanceLa fabrique accueille un collectif d'associations artistiques, dont la coordination assurée par l'équipe administrative. C'est l'association casamemoire, pour la sauvegarde du patrimoine du XXème siècle, qui est l'interlocuteur des autorités.
  • Modalité & dispositif d'évaluation du projetLe projet a bénéficier de l'expertise d'architectes qui ont confirmés la faisabilité et l'intérêt de la reconversion des Abattoirs en fabrique culturelle. Ils ont établit des plans précis pour cette reconversion qui n'attend plus que l'aval de la ville.
  • CommentairesLa fabrique culturelle a déjà fait depuis son ouverture en 2009 ses preuves en matière d'accueil des artiste et des publics. Pour aller plus loin il ne lui manque aujourd'hui qu'une mise à disposition des lieux de dix ans, qui nous permettrait de voir le financement et la programmation au long terme.
DEMARCHE – IDENTITE
  • Enoncé du projetLa Fabrique Culturelle est un espace dédié à  la création artistique urbaine, la diffusion et la formation toutes disciplines confondues (arts vivants, arts enregistrés, street-arts, arts plastiques et arts appliqués).

  • Genèse & Histoire du projetEn 2008, la ville de Casablanca a été à  l'initiative d'un projet de reconversion de l'espace; un collectif d'association a alors inauguré la fabrique avec l'évènement pluridisciplinaire des "Transculturelles". Le bâtiment date de 1922, a été opérationnel jusqu'en 2000 et est situé à  Hay Mohammadi, un des premiers quartiers ouvrier et industriel de la ville. Il s'agit d'un espace de 53 700 m2 dont plus de 22 000 m2 bâtis. Ce patrimoine architectural récent de la ville est inscrit à  la liste des monuments nationaux (Arrêté n°1.301.03 du 27/06/2003 – Bulletin Officiel n°5134 du 14/08/2003).
  • Activités – Pratiques culturelles & sociales – Disciplines artistiquesLe lieu a accueilli depuis 2009 plus de 200 artistes, et réuni plus de 400 000 visiteurs de tous les horizons : habitants du quartier, étudiants étrangers, amateurs de tout le pays, professionnels du monde entier. Fidèle à  sa dynamique de projet, la programmation se partage entre les rendez-vous ritualisés, les résidences artistiques, et les temps de formation. La fabrique reste un lieu public régulièrement investit par des conférences, des tournages ou shooting photo et un lieu de rendez-vous quotidien des enfants et des jeunes.
  • Action(s) culturelle(s) de territoire – Co-production(s) avec les populationsChaque activité accueillie à  la fabrique est destinée avant tout au public de proximité (les habitants du quartier Hay Mohammadi) et entend oeuvrer pour la mixité sociale. L'accès aux spectacles leur est garanti par l'entrée libre, et le travail de sensibilisation passe par les ateliers de découverte. Nous travaillons pour cela en collaboration avec l'association Initiative Urbaine qui réuni les jeunes du quartier.
  • Artistes(s) &/ou équipe(s) associé(s)Le Collectif des Abattoirs:

    AMC mode
    Compagnie Beldi Roumi
    Casa del Arte
    X Games
    EAC L'Boulvart
    Arts Métisses
    Casaprojecta
    la Fondation des Arts Vivants
    La Source du Lion
    la Compagnie 2KFar
    l'UMJI
    Extramuros
    Beldi Roumi
  • Résidence(s) de courte & moyenne duréeLes candidats à  une résidence aux abattoirs doivent prendre contact avec l'équipe de coordination afin de planifier avec le calendrier des activités et la disponibilité des lieux. Une fiche technique doit être fournie afin de déterminer les besoins de chacun selon les capacités matérielles de la Fabrique.
  • Principal(aux) Partenaire(s) direct(s) public(s) & privé(s)La ville de Casablanca octroi une subvention d'un million de dirhams par an auquel s'ajoute la participation des sponsors occasionnels selon les activités.
  • Membre du réseau Artfactories/Autre(s)pARTs
  • Membre du réseauArterial Network
ORGANISATION & AMENAGEMENT SPATIAL
  • Organisation spatiale actuelle- Espace Beyrouth ou hall aux cuirs: 720 m², couvert, Conférences, débats, ateliers, expositions, résidences artistiques, théà¢tre, projections.
    - Espace boucherie: 4500 m², couvert; expositions, installations et performances, projections, défilé de mode, répétitions, théà¢tre, ateliers, conférences
    Espace Bureaux,700 m², couvert, formations, ateliers, Conférences, débats, rencontres et forums, tournages.
    - Hall d'intercommunication: 2400 m², couvert; performance, cirque, théà¢tre de rue, rojections, shooting photo, installations, défilé de mode, scène de musique, tournage
    - Souk associatif et chapiteau: Cirque, Musique/danse, répétitions, résidences artistiques, théà¢tre, projections, parcours, Jam session
    Espaces plein air: spectacles (musique, danse, théà¢tre), compétition break dance et skateboard, ateliers.
  • Ancien usageabattoirs
  • Année de fondation du bâti d’origine1922
  • Année d'implantation de l'activité culturelle2009
  • Reconfiguration – Requalification architecturale & fonctionnelleLes différents acteurs du lieu s'efforcent aujourd'hui de maintenir le lieu en état de fonctionnement par des travaux de nettoyage et de rafraîchissement. Mais un grand projet de réhabilitation a été développé par des architectes, dévouant chaque espace à  une pratique artistique tout en respectant l'identité de lieu.
  • Mise aux normes de sécurité – Accueil du publicPlusieurs études ont été menées:
    -étude de l'impact environnemental et social
    - étude financière
    - étude de risque et de sécurité
    - diagnostique technique
    Qui ont mené à  des pistes de réhabilitation et de sécurisation des lieux.
  • Requalification urbaine1-Sauver un bà¢timent faisant partie du patrimoine architectural moderne et le protéger
    des convoitises des nombreuses spéculations immobilières
    2- Mettre à  disposition des artistes des espaces de création, diffusion et formation par disciplines: arts vivants, arts enregistrés, street-arts, arts plastiques et arts appliqués.
    3- àŠtre un lieu d'échange culturel et artistique tout en étant un projet phare de la ville voire du pays
    4- Permettre l'accès au lieu à  un public de tous les horizons, initié ou non
    5- Intégrer les associations de quartier, les commerçants et les habitants dans le projet par le biais d'activités communes
  • Milieu d'implantationLe secteur culturel et artistique marocain souffre énormément de l'absence
    totale de politiques culturelles qui soutien la création, la diffusion et la formation des
    artistes. Un espace d'expression tel que la Fabrique culturelle des Abattoirs apparaît comme une nécessité pour la scène contemporaine marocaine. L'avidité avec laquelle les jeunes accueillent chaque proposition (spectacle ou atelier) montre bien ce manque à  combler.
  • Contexte Socio-géographique – Démograhique & territorialeLe quartier des Abattoirs, Hay Mohammadi est le quartier ouvrier le plus ancien de la ville. Il est marqué une tradition ouvrière et résistante depuis l'époque du protectorat. Il s'est aussi révélé àªtre un vivier de talents nationaux et internationaux dans les domaines du sport, et de la musique notamment. Il souffre pourtant encore aujourd'hui d'une certaine marginalisation par rapport au reste de la ville.