ARTfactories/Autre(s)pARTs est un groupe d’acteurs culturels et d’artistes, réunis autour d’un projet commun de transformation de l’action culturelle par l’expérimentation d’autres rapports entre art, territoires et société. En savoir plus

La friche Lamartine arrive au terme de son histoire. Courant 2019, les artistes qui l’occupent partiront vers deux nouveaux lieux. Ce processus de relogement est l’occasion pour les acteurs de revenir sur l’histoire du lieu et du milieu qui l’habite et le compose. Elle commence à la friche RVI, dans les années 2000.
A cette occasion, le Kinetoscope, un espace de production audiovisuel de la friche Lamartine, a pris l’initiative d’organiser une série d’entretiens avec des membres de la friche Lamartine, pour contribuer au récit collectif de cette expérience. Aujourd’hui, Jules Desgoutte, co-coordinateur de la plateforme de réflexion et du centre de ressource Artfactories/autresparts, mais également, membre du collectif ABI/ABO, membre fondateur de la friche Lamartine, ancien membre de la friche RVI, revient sur cette longue histoire.

Les 21 et 22 septembre 2018, La Briqueterie (Amiens), en partenariat avec Artfactories / autresparts organise un atelier de réflexion sur le thème "La friche, l'usage et la norme".
Plusieurs questions seront abordées : Comment recevoir du public dans un lieu Hors-norme ? Quand les friches s’affranchissent des règles institutionnelles... Vivre et créer autrement : ces lieux qui produisent leurs propres normes, Au coeur des quartiers : quand les friches deviennent des espaces de création et de solidarité avec les habitants... Visite du site, ateliers, repas partagés...

Le 2e Forum national des lieux intermédiaires et indépendants s’est tenu à Lyon les 12 et 13 mai 2016. Il faisait suite à celui de Mantes-la-Jolie des 28 et 29 janvier 2014 au terme duquel s’était constituée la Coordination nationale des lieux intermédiaires et indépendants, organisatrice de cette nouvelle édition. Réunissant une centaine de personnes venues de toute la France, rencontres plénières et ateliers ont été l’occasion de discuter des réflexions et des actions menées par les membres de la CNLII au prisme d’une actualité politique favorable à ce type de lieux artistiques et culturels.

Dans la continuité du travail initié en début d'année dernière sur les nouveaux droits et l'hypothèse du/des commun(s), qui ont donné lieu à deux ateliers de réflexion (L'auteur dispersé en juin 2017, Espaces et communS en novembre 2017), notre association participera à une journée d'ateliers/conférences organisée le jeudi 7 juin à Bruxelles par Culture & Démocratie, en partenariat avec PointCulture Bruxelles et La Maison à Bruxelles.

Artfactories/autresparts participe à un programme de recherche piloté par l'Iri, institut de recherche et d'innovation rattaché au centre G. Pompidou intitulé "Pour une nouvelle muséologie des territoires", le 23 et 30 mai ainsi que le 13 juin 2018.
Ces ateliers de muséologie ont pour but de prolonger la Mission musée du 21e siècle et le colloque VM.TP en donnant la voix à ces défricheurs d’une conception renouvelée de la culture et du patrimoine, afin de penser, sans timidité, un cadre d’action pour le musée qui soit à la hauteur des enjeux du 21ème siècle.
Si les enjeux politiques, socio-culturels, économiques et écologiques auxquels est confronté la société aujourd’hui sont de taille, les lignes de fond d’une transition positive sont tangibles dans les mouvements sociaux et institutionnels. Dans de nombreux domaines et à des niveaux de responsabilité variés, la conscience d’une nécessité de faire bouger les lignes de force habituelles progresse en amenant les individus comme les institutions à questionner leurs modes opératoires, leurs sphères d’implication et leurs zones de compétence traditionnelles.
Or, le grand virage des institutions muséales et la large mutation à l’œuvre dans les universités, qui accompagnent un mouvement laminaire de réappropriation citoyenne, offrent précisément des conditions favorables pour réinventer ensemble des arts de vivre et de produire des richesses communes.

Nous, espaces intermédiaires, Nous qui occupons des espaces délaissés, Nous, pratiques d’espace membres de la grande famille des occupations, au côté du mouvement squat, du Tiers-paysage, des Tiers-lieux, de l’occupation des places, du mouvement 15M... Nous, lieux où les machines sociales et techniques qui font l’art et la culture se posent la question de leur valeur d’usage, Nous qui construisons des alternatives aux industries culturelles, qu’elles soient privées ou publiques, Nous, lieux où le rapport à l’espace se nourrit d’un rapport à l’ouvrage et d’un rapport à l’usage, Nous dont les occupations se fondent non sur un droit d’aliénation individuel, mais sur un droit collectif à l’usage - un droit à la maîtrise d’usage, Nous dont les lieux sont faits en communs, pour et par les personnes qui s’y côtoient, Nous qui œuvrons à transformer le rapport à la culture autant que le rapport à la nature, Nous dont les lieux sont habités autant par des choses que par des personnes, et par les rapports qu’elles entretiennent, humaines et non-humaines, Nous qui pensons le monde comme demeure, et la demeure toute entière à construire, Non seulement nous sommes solidaires de la ZAD, mais nous sommes la ZAD, dans une de ses incarnations particulières, dans une de ses possibilités, Et nous déclarons que la ZAD est partout, est demain, est hier ; que la ZAD est partout, tout le temps et tout de suite ; que la ZAD est nécessaire.

Les témoignages inauguraux d’acteurs engagés, pour l’un au sein de l’association Culture et démocratie (Bruxelles, Belgique), pour les autres au sein du Teatro delle ariette (Valsamoggia, Italie), devaient permettre à ce 22e atelier d’Artfactories/autresparts de se déployer entre les concepts de droits culturels et de communs. À travers les récits de Baptiste de Reymaeker, et de Stefano Massari et Paola Berselli, il s’agissait de rendre sensible l’idée que les usages finissent par créer de nouvelles normativités. Pour peu qu’on en perçoive les singularités.

Depuis le début du siècle, le thème de l’entrepreneuriat monte en puissance dans les débats concernant le domaine culturel en France, en lien avec diverses mutations auxquelles celui-ci est désormais confronté. Parfois en réaction à la tendance précédente, le thème de la coopération se développe de manière simultanée, en particulier au niveau des très petites organisations culturelles. Dans le prolongement de ses travaux antérieurs, Philippe Henry propose une double mise en perspective de ces questions.