MARI-MIRA / PARIS




Mari-Mira 1999
Bois flottés, linoléum, structure métallique, pvc,
Vue partielle de l’installation/environnement
Canal de l’Ourq, Paris
Photographie Karen de Coninck




Après ces deux précédentes étapes, enfin Paris, capitale culturelle ! Guy-André Lagesse et Jean-Paul Curnier ont rencontré des artistes parisiens avec qui ils ont développé le troisième volet de Mari-Mira : Nicolas Barthélémy , Jean-Pierre Delva et Vladimir Mauzit.

After these two steps, Paris. At last, the cultural capital ! Guy-André
and Jean-Paul met Parisian artists with whom they developed the third
chapter of Mari-Mira : Nicolas Barthélémy , Jean-Pierre Delva et
Vladimir Mauzit.




Mari-Mira, Complexe culturel 1999
Le blagorama

Mobilier urbain, son, lumière
Vues partielles de l’installation/environnement, canal de l’Ourq, Paris
Urban furniture, sound, light
Partial view of the installation/environment, Ourcq canal, Paris

La proposition était de rendre hommage aux pêcheurs qui longent nonchalamment les bords du Canal de l’Ourcq et qui affirment par une volonté sans éclat, au cœur d’une mégalopole papillonnante, leur résistance au faire tout dans toutes les situations, tout le temps. Le fait d’attendre une chose (la touche du poisson), parfois toute une journée, les yeux plongés dans les reflets de l’eau, provoque évidemment un état de contemplation, de réflexion, de divagation poétique. C’est cette philosophie sur les berges qui a donné aux artistes le goà »t de la fabrication d’un complexe culturel Mari-Mira. Ils ont construit cet ensemble à partir de ce que l’on voit mais que l’on ne regarde plus : les poubelles et les colonnes de récupération de verre qui jonchent les rues parisiennes.

The proposition was to honor the fishermen who nonchalantly wait along the banks of the Ourcq Canal and who affirm in a most discretely willful way, at the very heart of a bustling megalopolis, their resistance to do anything whatsoever in all situations at all times. Awaiting something (the touch of a fish), sometimes all day, their eyes plunged in the water’s reflections, obviously provokes a state of contemplation, reflection, and poetic wandering. This philosophy of the riverbanks provided the artists with the yearning to build a Mari-Mira cultural complex. They built this ensemble using what one sees but no longer looks at : the trash cans and glass-collecting bins that litter Parisian streets.


Mari-Mira, complexe culturel c’est une bibliothèque-chaise longue, un kiosque à musique avec le système sonorama, un cinéma permanent mais pliant, une salle de gymnastique artistique pour détendre les jambes après une longue journée de pêche, une balancelle philosophique pour idées en mouvement, une salle d’exposition itinérante avec ustensiles de vernissage intégrés, une cabine de poésie ambulante pour amoureux, une fontaine d’été pour rafraîchir les pensées.



Mari-Mira, Complexe culturel 1999
La Fontaine d’été

1% culturel
Mobilier urbain, son, lumière
Vues partielles de l’installation/environnement, canal de l’Ourq, Paris
Urban furniture, sound, light
Partial view of the installation/environment, Ourcq canal, Paris

Mis à jour le mardi 12 mai 2009